Comment retrouver la motivation : le secret pour ranimer l’envie

Vous avez perdu toute envie d’agir ? Ce n’est pas un manque de volonté, mais un mécanisme du cerveau. Découvrez la méthode scientifiquement prouvée pour raviver la motivation, même quand tout semble lourd.
Redonner du sens à sa vie

Comment retrouver la motivation : le secret pour ranimer l’envie

Il y a des moments où tout devient lourd : même les tâches les plus simples demandent un effort colossal. On sait ce qu’il faudrait faire, mais on n’y arrive pas. On se dit “Je manque de volonté… Je suis trop paresseux(se)… Je n’ai plus la motivation.”

En réalité, ce n’est pas un problème de caractère, mais un mécanisme du cerveau. Et la bonne nouvelle, c’est que la motivation n’est pas un don naturel — c’est un processus que l’on peut réapprendre à activer.

Retrouver la motivation

Pourquoi on perd la motivation : l’explication psychologique

La motivation repose en grande partie sur la dopamine, un neurotransmetteur lié à l’anticipation du plaisir ou de la réussite. Quand le cerveau voit une récompense claire et accessible, il active un élan d’action.

Mais quand :

  • on se fixe des objectifs flous (“il faut que je change de vie”),
  • ou trop exigeants (“je dois tout réussir dès maintenant”),
  • ou associés à des échecs passés (“j’ai déjà essayé, je vais encore abandonner”),

Alors le cerveau se protège. Il coupe la dopamine, et on tombe dans :

  • la procrastination (je le ferai demain),
  • la baisse de motivation (je ne me sens pas prêt),
  • voire la démotivation totale (à quoi bon ?).

Ce n’est pas un manque de force. C’est un système de protection énergétique.

Ce qui fonctionne réellement pour retrouver la motivation

Contrairement à ce qu’on entend souvent, la motivation ne revient pas en attendant un déclic. Elle se construit.

Voici les leviers les plus efficaces selon la psychologie et les neurosciences :

1. Redonner une direction claire à son cerveau

Un cerveau désorienté est un cerveau qui n’avance pas. Ce dont on a besoin, ce n’est pas d’un “grand rêve”, mais d’une direction concrète.

“Je veux être une meilleure version de moi-même.”
“Chaque jour à 8h, je consacre 20 minutes à une action qui me rapproche de mon objectif (lecture, sport, apprentissage).”

Le cerveau n’a pas besoin de motivation, il a besoin de clarté. Plus l’objectif est défini, plus la dopamine se déclenche automatiquement.

2. Créer un micro-élan plutôt que chercher un grand courage

Beaucoup abandonnent parce qu’ils cherchent une motivation intense, alors que le corps n’a besoin que d’un micro-départ.

  • Si vous n’avez pas envie de faire du sport → faites juste 5 squats.
  • Si vous ne voulez pas écrire ce rapport → ouvrez simplement le document.
  • Si vous devez méditer → asseyez-vous, même 1 minute.

C’est ce qu’on appelle le “minimum viable effort” : lancer la machine, sans exiger du cerveau un effort colossal. Une fois l’élan créé, l’action devient plus facile que l’inaction.

3. Entraîner le cerveau à aimer l’effort

On croit souvent que la motivation vient avant l’action. En vérité, elle vient après. C’est en faisant qu’on devient motivé, pas l’inverse.

Le cerveau fonctionne par association :

Action

Sensation ressentie

Association créée

Effort = douleur

Découragement

Procrastination

Effort = satisfaction

Fierté, progression

Motivation durable

Ainsi, chaque fois que vous validez une petite avancée, vous entraînez votre cerveau à aimer le progrès. D’où l’importance d’avoir :

  • Un journal de progression
  • Une liste de tâches à cocher
  • Un rituel de récompense

4. S’appuyer sur la motivation émotionnelle, pas seulement rationnelle

Vouloir “être plus discipliné” ne suffit pas. Ce qui motive profondément, ce n’est pas l’obligation, mais le sens.

Posez-vous une question simple :

“Pourquoi je veux vraiment changer ? Qu’est-ce que cela changera dans ma vie, dans 1 an, si je réussis ?”

👉🏼 Si votre motivation est extrinsèque (plaire aux autres, suivre une norme), elle s’éteindra vite.

👉🏼 Si elle devient intrinsèque (se sentir libre, fort, aligné, fier de soi), elle tiendra sur le long terme.

5. Construire un environnement qui pousse naturellement à agir

On pense souvent qu’il faut se forcer. En réalité, il faut rendre l’action facile et l’inaction difficile.

  • Supprimez les distractions visibles (notifications, réseaux sociaux sur l’écran d’accueil).
  • Ajoutez des rappels visuels (citations, planning affiché, objectif inscrit).
  • Entourez-vous de personnes motivantes.

On ne garde pas la motivation seul. La motivation se nourrit de contagion émotionnelle.

La motivation n’est pas un état, c’est une hygiène mentale

Attendre d’être motivé pour agir, c’est comme attendre d’avoir de l’énergie pour aller dormir. Ce n’est pas logique.

Ce qui fonctionne vraiment, c’est :

✅ Se fixer une direction
✅ Commencer minuscule
✅ Associer effort et satisfaction
✅ Aligner motivation émotionnelle et objectif
✅ Créer un environnement stimulant

La motivation n’est pas un éclair génial : c’est une mécanique que l’on peut entretenir.

Et si vous traversez encore une basse énergie, rappelez-vous :

Vous n’avez pas besoin d’être au top.
Vous avez juste besoin de faire le premier pas.

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FAQ

Les premiers progrès dépendent de la personne, de sa motivation, de sa mise en action et de sa situation. Cependant, il est certain que les premiers résultats apparaissent lorsque la personne comprend qu’elle est responsable de son évolution. En général, des actions sont initiées dès la première séance et des prises de conscience émergent aux alentours de la troisième. Chacun avance à son rythme ! 

Là où la thérapie explore le passé pour tenter d’expliquer les comportements actuels et le « pourquoi », le coaching utilise la mise en action pour développer de nouveaux comportements et comprendre le « comment ». Ainsi, il est basé sur la psychologie positive qui définit comment les individus réussissent, indépendamment du pourquoi ils en sont là actuellement. Il existe donc une notion d’objectif dont la réalisation dépend de la mise en action du client, qui trouve lui-même ses solutions à partir des méthodes de questionnement du coach.

Chaque séance est différente et construite en fonction de vos avancements, de votre problématique et de vos objectifs. Dans tous les cas, vous pouvez vous laisser guider par mes questions et vous êtes toujours libre d’exprimer ce avec quoi vous êtes à l’aise ou non. L’important à savoir, c’est que le coach a une obligation de moyens, c’est à dire qu’il vous transmet tous les outils à sa portée pour vous aider à évoluer. En revanche, le résultat dépend de vous, de votre motivation et de votre mise en action. Vous pouvez vous attendre à ce que j’utilise mes connaissances, mes méthodes, mon expérience pour favoriser au maximum votre prise de confiance. Le travail est donc 50/50 !

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